Résidus de médicament : l’eau ne trinque pas tant que ça !
Publié le 14/02/2011
http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/DE/4B/document_actu_pro.phtml
Paris, le lundi 14 février 2011 – La présence de résidus de médicaments dans l’eau figure depuis quelques années parmi les sujets de préoccupation majeure non seulement des écologistes et de ceux qui traquent toutes les sources possibles d’insécurité sanitaire, mais également des scientifiques. On se souvient ainsi comment en 2008, l’Académie nationale de pharmacie avait consacré un long rapport sur ce sujet. Les pouvoirs publics ne sont pas demeurés en reste : en 2009, le secrétaire d’Etat chargé de l’écologie, Chantal Jouanno lançait un Plan national sur les résidus de médicaments dans les eaux (PNRM).
Des stations d’épuration plutôt efficaces
Ce programme supposait entre autres la réalisation d’une « campagne nationale d’analyse des résidus de médicaments dans l’eau ». Les résultats de cette dernière viennent d’être présentés par le ministère de la Santé, l’Agence nationale alimentation environnement travail (ANSES) et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). Les travaux ont été réalisées par le laboratoire Anses d’hydrologie de Nancy et ont consisté à traquer la présence de « 45 substances pharmaceutiques d’origine humaine, vétérinaire ou de leurs métabolites ». Les échantillons d’eau traitée analysés offrent des résultats rassurants : dans 75 % des cas aucune molécule n’a été retrouvée. Il apparaît par ailleurs, que 26 des 45 molécules recherchées n’ont jamais été identifiées. Dans les 25 % d’échantillons considérés comme positifs, les concentrations retrouvées se sont révélées le plus souvent très faibles. « Plus de 90 % (…) présentent une concentration cumulée inférieure à 25 ng/l et moins de 5 % des échantillons (…) une concentration maximale cumulée supérieure à 100 ng/l » écrit l’ANSES, qui observe par ailleurs que ces concentrations « sont 1 000 à 1 million de fois inférieures aux doses utilisées dans le cadre des doses thérapeutiques ». Concernant les eaux brutes (non traitées), un nombre de molécule un peu plus important a pu être retrouvé et des concentrations parfois plus fortes, ce qui semble « illustrer l’efficacité des filières de traitement ».
D’accord, mais risque-t-on tout de même quelque chose ?
Si ces résultats se révèlent plutôt rassurants, ils ne permettent pas de répondre à une autre question centrale : ces résidus, même s’ils sont rares, représentent-ils un danger sanitaire ? Pour l’heure, l’ANSES et l’AFSSAPS n’en sont encore sur ce point qu’au début de leur réflexion. Elles procèdent en effet actuellement à l’élaboration « d’une méthodologie générale pour l’évaluation de ces risques ».
Aurélie Haroche
Précisons aucune des molécules cherchées , leur nombre est de quarante cinq, lesquelles ? Des molécules il en existe tellement qu'il est impossible à un homme durant toute sa vie de les connaître et les citer toutes. Pourquoi seulement quarante cinq molécules ?
Il apparaît par ailleurs, que 26 des 45 molécules recherchées n’ont jamais été identifiées.
Vingt six molécules sur quarante cinq apparaissent dans les résultats pour la première fois. Auparavant on cherchait ce qu'on savait ne pas trouver.
Dans les 25 % d’échantillons considérés comme positifs, les concentrations retrouvées se sont révélées le plus souvent très faibles.
Cela ne veut strictement rien dire. Scientifiquement, cette phrase n'a pas de sens.
« Plus de 90 % (…) présentent une concentration cumulée inférieure à 25 ng/l
C'est à dire 0,000 000 025 Gramme par Litre, soit une concentration à la quelle les Hormones agissent encore de façon très puissante. Vu qu'une hormone peut agir dès le milliardième de gramme soit vingt cinq fois moins que ce qui nous est donné comme un résultat suffisant.
et moins de 5 % des échantillons (…) une concentration maximale cumulée supérieure à 100 ng/l »
Pareillement, c'est encore cent fois supérieur au milliardième de gramme par litre. Seuil auquel déjà les hormones agissent sur les organismes.
Ce prototype de Non Rapport est inquiétant.
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