"la paix en Côte d'Ivoire"
Carine est franco-ivoirienne. Elle a vécu 7 ans en France et a terminé ses études à Paris. Elle est rentrée en Côte d’Ivoire en 2004 pour y exercer l’architecture. Elle est membre célibataire de l’Opus Dei et participe au développement de l'apostolat de l'Opus Dei en Côte d'Ivoire.
20/05/2011
Carine nous raconte le quotidien de ces derniers mois.
Il y a souvent des histoires qu’on ne pense voir qu’à la télévision, dans des films ou des reportages, beaucoup de bruits qu’on n’aurait jamais imaginer entendre. Du moins l’année dernière, nous n’aurions jamais soupçonné vivre tout ce que nous avons vécu ces 2 derniers mois en Côte d’Ivoire. Marcher à côté d’hommes armés, se réfugier d’un quartier à un autre, ou d’un village à un autre, héberger dans sa maison plusieurs personnes de la famille proche ou éloignée, manger un repas par jour, dormir à plusieurs dans des couloirs sans fenêtres pour éviter de recevoir des balles, se cacher sous le lit, rester enfermés pendant plusieurs jours, marcher de longues distances en l’absence de tout transport, courir au supermarché la peur au ventre avant la fin du couvre-feu à midi, faire la queue pendant des heures pour se procurer des vivres les plus basiques, réciter pendant toute la nuit chapelet sur chapelet pendant les bombardements, vivre plusieurs jours sans eau courante ni électricité, voici ce que nous nous racontons aujourd’hui de façon très spontanée, lorsque chacun commence à sortir la tête de son refuge.
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Le témoignage se poursuit à) cette adresse.
http://www.opusdei.fr/art.php?p=43961
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Vivre n'a pas la même saveur suivant les latitudes, survivre est déjà un art.
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KNOTYS SEUTON
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