Du bureau d'études aux officines ...

Jeudi 24 Février 2011.

 G.M. le retour à la santé ?

G.M.
General Motors: dégage un bénéfice net au 4e trimestre
Jeudi 24 février 2011 à 14:28 - Par Cercle Finance
General Motors affiche un résultat net d'un demi-milliard de dollars au titre de son quatrième trimestre 2010, soit un bénéfice par action de 31 cents, pour un chiffre d'affaires de 36,9 milliards.

Le constructeur automobile précise que ses résultats ont été grevés à hauteur de 0,4 milliard de dollars par une charge exceptionnelle liée au rachat d'actions préférentielles détenues par le Trésor américain, qui était intervenu en 2009 pour le sauver de la faillite.

Le cash flow net des activités automobile est ressorti négatif de 1,7 milliard de dollars, sous l'effet d'une contribution de quatre milliards à un programme de retraites.

Sur l'ensemble de l'exercice écoulé, General Motors a dégagé un bénéfice net de 4,7 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 135,6 milliards.

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Le cash flow net des activités automobile est ressorti négatif de 1,7 milliard de dollars, sous l'effet d'une contribution de quatre milliards à un programme de retraites.

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Là, tout est dit, ou presque. 
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La charge "retraite" pénalise l'activité du constructeur. C'est déjà ce que je disais de FORD aux U.S.A. où la charge retraite peut être en valeur, supérieure à une fois et demi le salaire mensuel. 

Une des raisons, pas la seule, pour ces grands groupe de produire en France.

Mais cela ne s'arrête pas à ce constat, cela prouve que G.M. , FORD et certains autres constructeurs automobiles ont seulement oublié le Métier d'industriels de l'automobile.

Produire, des automobiles solides et qui durent dans le temps,pour dégager des bénéfices (qui permettront l'investissement),  des salaires et des retraites.

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C'est à dire ne pas être assembleur de gadgets automobile.

Voila ce que sont nos grandes multinationales; des assembleurs. Cette activité d'assembleur permet de se dégager de bien des charges inhérentes au processus industriels, en tout cas de bien les réduire ces charges.

Et pourtant NON.

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Parce que les automobiles sont devenues comme les frigo ou les machines à laver ou les rasoirs, des outils jetables. 

Comme les avions, voyez !

Chers les outils jetables, chers pour les clients et finalement, mais logiquement, cher pour ces sociétés qui ont oublié leur Métier, produire des biens solides et ayant une durée d'exploitation importante.  


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C'est exactement l'inverse qui se fait: un nouveau modèle tous les deux ans.  Nouveau, n'exagérons rien, nouveau, en apparence et plein de gadgets à breveter et cela coûte cher aussi le brevet idiot.

Changer un peu les carrosseries et les surfaces vitrées des auto c'est la spécialité des officines, l'esbrouffe. J'ai même lu un rapport où on (je tairai le nom) affirmait qu'il y avait un énorme potentiel d'innovation qui rapporterait gros à la FRANCE, le flacon de parfum. 

Ce qui coûte cher à une assembleur de gadgets automobiles , or mis directives Européennes, et qui va me coûter cher à moi aussi, vu que je délivre l'information sans me faire payer en retour.

C'est le changement de gamme qui coûte cher.

Car il faut réunir le nouvel outillage, (faut pas se faire d'illusion la majorité de l'outillage existe en quantité pharamineuse, depuis le temps qu'on réinvente la roue) démonter l'ancien, monter le nouvel outillage, tester la chaîne et la régler.
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Quand vous saurez que V.W à vendu soixante millions de coccinelles dans le monde vous comprendrez mieux l'argument que j'avance.

Mesdames et Messieurs, je vous le redis, le monde industriel n'existe plus, car déjà depuis bien longtemps le nombre des dépôts de brevet s provenant des particuliers et à destination du monde industriel à bien chuté, jusqu'à disparaître.
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Or, un groupe social qui refuse ou qui empêche le dépôt de brevet des particuliers est logiquement condamné à devenir un assembleur de gadgets. 

La technologie est morte, ce blog et d'autres le disent.

Seulement quand il s'agit de technologie, il ne suffit pas de lire pour se convaincre il faut aussi étudier et cela personne n'y trouve un intérêt. Donc logiquement les bureaux d'études avec des Ingénieurs et beaucoup de techniciens, comme à l'époque de l'aviation, c'est fini. Il existe des bureaux, des officines de design, qui conçoivent des produits qui s'arrêtent de fonctionner après cinq cent ou mille heures, puce d'autodestruction incluse.

Le meilleur exemple vient encore des U S.A. , H.P. annonçait sur son site, il y a quelques années : Le poste imprimantes (et surtout encres pour imprimantes) génère huit pour cent de bénéfice net, par seconde !

Mais je vais encore aller plus loin, le pourcentage de produit sortant des machines et ne présentant pas les qualités demandées par le cahier des charges est en forte augmentation. Cela se traduit par le rappel de centaines de milles d'automobiles, mais aussi cela touche l'industrie électronique, cela vous le saurez bientôt. 
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La cause, c'est LA NORME.

Prenez un sommet comme le Mt BLANC et posez le dans un plaine immense. 

Si vous êtes un naïf, comme moi, vous verrez un sacrée montagne dans un grande et large plaine.

LA  NORME dit différemment : deux pour cent d'erreur; " ACCEPTABLE ".
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Le " PATRON ", l'ancien industriel, celui qui avait monté l'usine ou son fils, n'étaient pas dans le sens de l'histoire, c'est possible remarquez, ceux qui connaissaient la réalité des chiffres, les comptables, ont remplacé les PATRONS. 

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Les comptables, ignorant la technique, ce sont entourès non pas d'ingénieurs, mais d'avis techniques les NORMES.

Une vision comptable du monde Industriel n'est pas une vision Industrielle qui par nature est logique et structurante.
cf voir raffinage étain zinc nord de la FRANCE environ 1980.

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La Norme, est l'instrument de la paupérisation des peuples industrieux qui produisent avec des salaires de plus en plus bas, un protection sociale chère  cependant amenée à disparaître,  des outils les moins bons possibles au prix le plus élevé possible, induisant un chômage élevé et l'arrivée de l' ESCLAVAGE.

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S. CARVAJAL

Management Stratégique et Innovations.